Au commencement
En 1688, les plus anciens documents consultés attestent que la maison du Bois de la Noë appartient et est habitée par Isabelle Elisabeth Biré, dont le cousin, Maurille Biré, est seigneur de la Sénaigerie à Bouaye. Isabelle, puis Thomas Biré, habitent le Château du Bois de la Noë jusqu’en 1731.
Au milieu du 18ème siècle, en 1749, Nicolas Arnous, important constructeur naval nantais, transforme La Noë en « Folie Nantaise » (demeure de campagne).
La Première Guerre Mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, le bourg de Bouaye est le lieu du cantonnement de la 28ème compagnie du 45ème Régiment territorial d’Infanterie. Le Château du Bois de la Noë et ses dépendances sont réquisitionnés pour loger troupes et officiers.
Un lieu de promenade
En 1918, le Château du Bois de la Noë devient la propriété de M. et Mme Janning qui y exposent et vendent tableaux et antiquités. L’endroit est proposé comme but de promenade aux Nantais, invités à se promener sous les ombrages du parc et à se rafraîchir à la laiterie du château.
Un hôtel-restaurant de luxe
En 1927, M. Bonnet, entrepreneur à Alger, acquiert la Noë comme résidence de vacances en France. Le luxe et le confort moderne y étaient largement présents. Le domaine est alors confié en gérance à M. Huguel, et devient un hôtel restaurant de luxe (Aristide Briand, Paul Bellamy, Gabriel Guist’hau et d’autres personnalités s’y rendront).
Les incendies
Joseph Caillaud, Président du Conseil, de passage à Nantes le 25 avril 1932, pour un meeting républicain doit y dîner, mais un incendie se déclare, obligeant les convives à partir.
Dans la nuit du 31 juillet 1934, éclate un important incendie. Le feu se propage rapidement, les secours se font attendre, et ce ne sera qu’au petit matin, que les pompiers pourront maîtriser l’incendie. Les dégâts sont considérables. Le château est revendu en l’état à M. Guichaud qui le restaure pour y habiter.
La Seconde Guerre mondiale, et l’après
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Le Bois de la Noë subit l’occupation allemande.
Dans l’après-guerre, les Guichaud mettent leur parc à la disposition de spectacles ou kermesses paroissiales.
Sous la pression de ses héritiers et de l’urbanisation de Bouaye, M. Guichaud décide de quitter la Noë en 1966, après avoir réalisé un lotissement dans une partie du parc et des bois. Il ne reste, alors qu’un peu plus de 2 hectares de parc.
Aujourd’hui
Quatre familles s’y succéderont jusqu’à l’arrivée en 2011 de Patricia et Philippe Gonnord qui reprennent l’activité gîte et chambres d’hôtes initiée par leur prédécesseur et engagent depuis, des travaux de restauration du château.